Pour que des suites soient appliquées, il faut les légitimer avec des moyens et une méthode
11 / 1998
Une rencontre est un moment fort. Mais son intérêt n’est acquis que si l’on se donne les moyens d’un suivi solidement financé et assuré pas des personnes. Ce prolongement est indispensable pour franchir un pallier, pour que la rencontre soit effectivement productive, Il peut prendre différentes formes en fonction de l’objectif donné et du processus dans lequel elle a été conçue.
Cette étape est d’autant plus importante que bien souvent, pendant la rencontre, des pistes sont tracées. Mais elles ont ensuite besoin d’être légitimées, expérimentées, élargies.
Cette phase de suites requiert au moins autant d’énergie et de moyens que la rencontre elle-même, des moyens qui ne se limitent pas aux actes de la rencontre, mais qui s’inscrivent dans un processus, en relation avec nos partenaires.
Par exemple, au Mali, les travaux effectués avec le Centre Djoliba, les diverses rencontres que nous avons co-organisées ont abouti à de multiples actions, comme le montage d’un théâtre de rue, le financement d’un spectacle, celui d’une série d’émissions de radio locale, qui offraient des débats aux auditeurs, sous forme de tables rondes, de présentation d’expériences. Le projet devait s’élargir dans sept autres centres, mais ce deuxième volet n’a pu être réalisé. C’est bien dommage, car il aurait touché des centaines de milliers d’auditeurs.
méthodologie
, , Afrique, Mali
L’organisation d’une rencontre suppose la prévision des suites. Celles ci peuvent être ébauchées en amont, mais elles ne peuvent être définies précisément que pendant la rencontre. Elles prennent tout leur sens si elles sont effectivement réalisables. Pour ce, c’est lors de la préparation même de la rencontre que les organisateurs doivent penser aux moyens requis pour la mise en pratique de ces suites. Et pendant la rencontre, il faut un temps pour définir les personnes qui mèneront ces suites et les méthodes à suivre.
Fiche réalisée à partir d’un entretien avec Jean Freyss. On peut le contacter à l’adresse suivante : 20, rue Jean-Pierre Brossolette. 93130 Noisy-le-Sec. Fax : 01 48 43 65 21. Courrier électronique : jfreyss@fph.fr
Entretien avec FREYSS, Jean
Entretien
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