Deux problèmes essentiels se posent à l’agriculture européenne au début des années 1980:
- la surproduction, qui conduit à la baisse des prix
- les problèmes d’environnement, notamment pollution et perte de biodiversité
Ce document propose une série de mesures à double objectif : contribuer simultanément à réduire la production et à améliorer les effets de l’agriculture sur l’environnement. Il ne s’agit pas de mettre des terres en jachère pour continuer à intensifier la production sur le reste, mais plutôt d’exploiter l’ensemble du territoire de façon plus extensive. Un ensemble de propositions est ainsi examiné :
- l’introduction du principe "pollueur-payeur" et de son corollaire : "conservateur-gratifié"
- l’encouragement à l’agriculture extensive
- des taxes sur les engrais azotés et les pesticides
- l’amélioration du système de quotas laitiers et sa généralisation à d’autres productions
- l’appui aux cultures non alimentaires et à l’agriculture biologique
Pour que le financement de la PAC se pérennise, il est important :
- qu’il dépende moins des contribuables et plus des consommateurs
- qu’il renforce une agriculture durable, des produits de qualité et la production d’environnement : faune, flore, paysage.
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, Europe
Texte écrit avant la réforme de la PAC de 1992.
Livre
Centrum voor Landbouw en Milieu (CLM), La politique agricole de la CEE et l'environnement, FPH, 1994/03 (France), n° 51
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