De l’importance d’une généralisation de l’éducation à l’environnement

L’Institut des droits de la Terre est né d’un constat : dans la majorité des systèmes éducatifs de la planète, il n’est prévu aucune approche de l’environnement. C’est pourquoi l’Institut s’est créé, afin de promouvoir la nécessité d’une éducation à l’environnement dès le plus jeune âge. En effet, les enfants sont souvent très réceptifs à ce genre de message. C’est donc par une sensibilisation dès l’école, par le biais de programmes d’éducation, que l’Institut espère que chacun viendra peu à peu à se soucier dans sa vie de tous les jours de l’état de la planète. L’Institut pense amener l’homme à changer de comportement dans sa vie quotidienne. Si chacun y met du sien, on pourra obtenir de vrais résultats au niveau mondial. C’est, bien sûr, une mission de long terme que s’est fixée l’Institut. En faisant en sorte que les plus jeunes bénéficient d’une éducation à l’environnement, les générations futures ne verront plus dans l’écologie un mouvement politique parmi d’autres mais un souci de tous pour la sauvegarde de la planète. Déjà, l’Institut à réussi à diffuser dans toutes les écoles du Mexique un livret éducatif accompagné d’un guide pour l’enseignant. Les résultats observés sont d’ores et déjà positifs. Les enfants entament des discussions sur les différents thèmes abordés : tri des déchets, pollution, préservation de la nature... et, bien souvent, donnent eux-mêmes des leçons d’écologie à leurs parents. L’Institut souhaite poursuivre son action dans ce sens, en espérant trouver le même enthousiasme partout. Il a également vocation à se développer par le biais des nouvelles technologies et prépare actuellement un CD-rom d’éducation à l’environnement pour les enfants nord-américains. Un autre moyen d’éduquer les jeunes serait de développer des "camps de jeunes". Week-ends ou vacances en pleine nature, ces camps seraient des moments propices à la discussion sur l’environnement. Enfin, aux Etats-Unis, l’Institut encourage l’"organic farming". Dans des petites communes, des fermes s’attachent à cultiver de manière biologique et les habitants les soutiennent en s’engageant à acheter leur production.