La réhabilitation Palulos et l’urbain

Le traitement des espaces extérieurs n’est pas assuré de façon satisfaisante : réhabiliter le bâti ne suffit pas, il faut des espaces verts, des lieux de rencontre, des modifications de voierie. Plusieurs obstacles : le statut des sols (soit propriété de l’organisme, soit de la ville); les financements Palulos qui ne prennent pas en compte ces travaux.

De l’insertion dans l’espace urbain dépend pourtant la qualité de vie de ces ensembles : l’espace public n’y est pas organisé comme ailleurs (rues, jardins, places); l’espace public est "ce qui reste". Les adresses y ont une formulation différente. La question : en faire des morceaux de la ville. La stabilité du tissu social dépend en grande partie de cette amélioration de la qualité de l’environnement qu’il faut apporter.

Au projet du bailleur doit correspondre un projet de la ville : les villes ont quelquefois du mal à être présentes dans la réhabilitation du patrimoine social, trop envahissantes ou trop absentes... Ceci est d’autant plus vrai qu’en dehors des sites "labélisés", aucune procédure n’existe pour leur intervention. Il est pourtant souhaitable que les locataires perçoivent, à côté du projet du bailleur, le projet de la ville sur le quartier.