Un outil pour la prise en compte des enjeux environnementaux

La rencontre internationale "Dialogues pour la Terre", organisée du 21 au 23 février 2002, à Lyon, sur le thème "Mondialisation et développement durable : l’éthique est-elle le maillon manquant ?", a été l’occasion d’évoquer la Charte de la Terre. Dès 1994, Maurice Strong (Conseil de la Terre) et Mikhaïl Gorbatchev (Green Cross International) imaginent ce texte, destiné à sensibiliser et à responsabiliser le monde entier face aux enjeux environnementaux. Il s’axe autour de quatre enjeux fondamentaux : respect et protection de la communauté de la vie ; intégrité écologique ; justice sociale et économique ; démocratie, non-violence et paix. Cette Charte de la Terre pourrait devenir le troisième pilier de l’humanité aux côtés de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen et de la Charte des Nations unies. Aujourd’hui finalisé, le document doit être ratifié par les gouvernements, ce à quoi travaille l’association Actions pour la Charte de la Terre. Jusqu’alors, la vision locale, la juxtaposition des actions individuelles sans lien apparent primaient face à une démarche plus globale. Mais à l’heure actuelle, on se doit de fonctionner en réseau et de faire connaître son action au plus grand nombre.

A la tête d’Actions pour la Charte de la Terre, Josiane Trolliet entreprend des opérations à échelle humaine pour sensibiliser les gens à la protection de l’environnement. Sa première action fut la publication d’un livre de dessins d’enfants sur le thème de l’environnement, dessins exposés à la Maison de l’environnement de Toulouse avant de tourner dans la région grâce au club Unesco. Très récemment, un CD a été enregistré, "Nous, les enfants de la Terre", interprété par les enfants pour les adultes et diffusé sur les ondes locales lors des Dialogues pour la Terre. Ces différentes actions seront également présentées au Sommet mondial sur le Développement durable de Johannesburg (Afrique du Sud), du 26 août au 4 septembre 2002. Josiane Trolliet considère que les gens sont désormais sensibilisés à la cause environnementale et qu’il s’agit aujourd’hui de faire prendre conscience aux collectivités locales de son importance.