12 / 1993
Le quartier Reynerie est situé au sud ouest de Toulouse dans le secteur du Grand Mirail (ancien périmètre de ZUP). Il comprend une population de plus de 10 000 habitants et un parc de 3700 logements construits dans les années 1970. Le parc HLM -2400 logements répartis dans des bâtiments construits en forme de tripodes et desservis par des coursives- est géré par 3 organismes bailleurs. Le modèle d’un urbanisme en barre tranche avec celui de copropriétés.
Le quartier fait l’objet d’une convention de DSQ depuis 1985.
La réhabilitation a été programmée en plusieurs tranches avec un contenu de travaux identique portant essentiellement sur :
- une amélioration du fonctionnement des bâtiments par la fermeture des coursives à l’étage et la création d’ascenseurs supplémentaires pour permettre des unités résidentielles réduites;
- la création ou l’agrandissement des halls d’entrée;
- la reprise du système de collecte des ordures ménagères;
- l’amélioration des parties communes.
Aucune intervention n’est prévue à l’intérieur des logements, bien conçus et spacieux.
En 1988, deux tranches de travaux ont été réalisées sur 1400 logements pour 55 000 F/logement. En 1992, avant d’engager une 3e tranche de travaux, le service habitat de la DDE a souhaité faire un bilan d’étape afin de s’assurer que les besoins des habitants étaient satisfaits. On a donc élaboré, en collaboration avec les bailleurs, un questionnaire fermé et l’enquête a été réalisée auprès de 300 habitants (soit 1/5e de la population concernée). Malgré ses limites (pas d’évaluation, modalités d’élaboration de l’échantillon, questionnaire fermé), elle a permis de montrer que les habitants sont globalement satisfaits, à ceci près :
- la taille des ascenseurs ne permet pas l’évacuation d’un cercueil ou d’un brancard;
- les lieux de création en façade ont des ombres portées;
- les interphones sont inadaptés
- le traitement des coursives est jugé sommaire;
- on apprécie guère le changement d’appellations des rues décidé par le maire;
- la taille des boites aux lettres entraîne des modifications dans la distribution du courrier.
Des besoins liés à des problèmes d’insécurité sont exprimés avec une forte demande pour une intervention dans les logements : portes blindées, fermetures des balcons...Ces modifications ne remettent pas en cause le contenu de la réhabilitation, mais les organismes bailleurs devront les intégrer dans le programme des travaux de la 3e tranche.
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, Franca, Toulouse, Haute-Garonne
De manière générale, les habitants soulignent la nécessité de maintenir un bon niveau d’entretien pour assurer une meilleure durabilité des travaux. D’autre part, l’enquête montre que la réhabilitation seule ne suffit pas pour améliorer le cadre de vie des haibtants. Elle doit s’accompagner d’aménagements à proximité des bâtiments : jeux d’enfants, stationnement, lieux de rencontre...qui relèvent de la compétence municipale. Les habitants souhaitent également une concertation le plus en amont possible : contenu des travaux, répercussion sur les loyers, durée du chantier... Ces résultats ont été partagés par les 3 organismes bailleurs et la ville de Toulouse (mission DSQ).
Cette fiche a été réalisée dans le cadre de l’évaluation de la politique de réhabilitation du logement social, animée par la Direction de l’Habitat et de la Construction du Ministère de l’Equipement, du Logement et des Transports, Arche de la Défense, Paroi Sud, 92055 Paris-La Défense Cedex 04
Literatura cinzenta
DE NARDI, Nadine, DIRECTION DEPARTEMENTALE DE L'EQUIPEMENT DE HAUTE GARONNE (31); SLH (France)
DDE 31. Service du Logement et de l'Habitat - Cité Administrative, Boulevard Armand Duportal, 31074 Toulouse Cedex 9, FRANCE - Franca