02 / 1998
Le groupement "Bon Secours" est crée en 1991 dans le village de Séxomi Kogbemé dans la Commune de Possotome, au Sud Ouest du Bénin. Trois habitants prirent l’initiative de combattre l’ insalubrité du village causée par le rejet de débris de branchages ayant servi à installer des "Accadja" autour du lac Ahémé (système traditionnel de pêche à base de branches d’arbres). Ils voulaient aussi régler les conflits entre les vieux et les plus jeunes, dus au manque de respect de la tradition par ces derniers.
Le groupement a décidé d’opérer un changement de comportement en travaillant avec le Centre Afrika Obota qui exécutait un programme d’Education Civique. Ainsi, il organise des séances périodiques de discussions avec la communauté sur les problèmes brûlants de la localité. Le support passait avec un sketch qui lance les débats pour ensuite laisser aux populations exprimer des approches de solutions qu’elles entrevoyaient.
Suite à ces séances de sensibilisation, le groupement a réussi à mobiliser les populations de Séxomi sur la mise en place d’un comité de sages pour gérer et trouver des solutions aux conflits interpersonnels et familiaux et veiller au respect des us et coutumes dans le village.
L ’insalubrité voit un début de solution d’instauration de séances mensuelles de balayage dans le village et environs. De même, des pistes de desserte ont été aménagées.
La divagation des bêtes outre le danger qu’elle constitue pour les personnes est aussi une préoccupation. La sécurité dans le village est assurée par des brigades toutes les nuits.
Le groupement ne serait pas parvenu à ces réalisations sans le concours matériel et humain de la collectivité de Sexomi à travers des activités telles que le métayage, la pêche et d’autres formes de cotisations.
mobilização de moradores, educação a cidadania, educação ambiental, tradição, condições de vida, desenvolvimento rural
, Benim
Dans un avenir proche, le groupement entend aménager les abords du Lac Ahémé et édifier des paillotes sur pilotis pour touristes. Des nouveaux moyens lui permettraient d’améliorer ses activités halieutiques et initier l’aviculture, l’élevage de porcs et de caprines. Tout cela dans le but d’accroître les revenus et d’améliorer les conditions de vie des populations.
Cette fiche a été réalisée au cours de la rencontre à Dakar qui a réuni en février 1998 des habitants, des élus, des techniciens des villes de onze pays d’Afrique (Ouest et Cameroun).
Relato de experiencias
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