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Cinq questions à propos d’un bilan de la réhabilitation

Paul DALMAS ALFONSI

12 / 1993

1 - Le degré de prise en compte des attentes des locataires?

Il s’est passé quelque chose dans les quartiers. C’est insuffisant, mais il y a un progrès. Toutefois, les objectifs sont rarement formulés en terme social. Pourtant, les quartiers constituent pour partie les fondements de notre histoire contemporaine.

2 - L’impact social correspond-il aux attentes des différents acteurs?

Certains partenaires ne se sentent pas concernés par le social. Connaît-on vraiment les locataires? Il convient donc de s’entourer de toutes les compétences.

3 - Quelle réhabilitation du patrimoine?

Avons-nous une stratégie d’ensemble sur le quartier: les interventions architecturales nient parfois l’existant ou sont surajoutées; par ailleurs, démolir, pour quoi faire après?

La réhabilitation, c’est l’amélioration ultérieure de la gestion. Le social retrouve donc tous ses droits.

4 - Quel est le résultat de l’investissement financier?

-Les masses financières sont souvent sans rapport avec les résultats obtenus. Malgré tout, les résultats sont meilleurs dans les réhabilitations classiques que dans celles qui sont lourdes, type DSQ (Développement social des quartiers). Le résultat ne se mesure pas au montant des subventions accordées. On peut réussir une réhabilitation et arriver à un échec social.

-Il faut tenir compte des effets pervers de l’APL (Aide personnalisée au logement)qui cachent mal les augmentations de loyers. Les difficultés sociales créent l’intervention sur le quartier. Cette action entraîne parfois des départs non souhaités.

5 - Les politiques de l’Etat, des collectivités et des bailleurs sociaux sont-elles en phase?

Pourquoi faut-il réhabiliter? Il en va de la logique territoriale de la commune, de la logique patrimoniale du bailleur, de la logique incitative de l’Etat avec ses subventions et du respect des équilibres nationaux (solidarité).

S’impose la nécessité d’un projet global et d’une stratégie d’ensemble qui s’inscrivent dans la durée. Cela concerne le quartier, un quartier précis et les autres de la ville et, plus largement, l’agglomération. S’il y a un fil conducteur, la perte de mémoire n’est pas une fatalité.

Palavras-chave

moradia, moradia social, rehabilitação da moradia, Estado, montagem de projeto


, Franca

Notas

Cette fiche a été réalisée dans le cadre de l’évaluation de la politique de réhabilitation du logement social, animée par la Direction de l’Habitat et de la Construction du Ministère de l’Equipement, du Logement et des Transports, Arche de la Défense, Paroi Sud, 92055 Paris-La Défense Cedex 04

Fonte

Artigos e dossiês

DIRECTION DEPARTEMENTALE DE L'EQUIPEMENT DU DOUBS (DDE 25); GROUPE LOCAL EVALUATION DE LA REHABILITATION DU DOUBS, DDE 25 in. LES CAHIERS DE L'AMENAGEMENT, 1992/07, 3

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