Projet d’habitat à faible coût

Ce rapport rend compte d’un séminaire organisé par le GRET et le CRIAA (Centre de Recherche-Information-Action pour le Développement en Afrique)à Windhoek en Namibie, avec les institutions locales, pour faire le point sur la première phase d’un projet de construction de logements à faible coût (Ombili 1)et pour faire des propositions pour la deuxième phase (Ombili 2).

Deux intervenants ont présenté des expériences similaires au Brésil (Fortaleza)et en Afrique de Sud (Tamboville)en insistant sur l’aspect essentiel de la participation des intéressés dès la première phase du projet et la nécessité d’une forte organisation communautaire.

Les participants (tous les acteurs impliqués dans le projet, y compris des représentants de la population)ont travaillé en trois groupes pour établir le bilan d’Ombili 1, en tirer des enseignements et proposer des pistes nouvelles pour Ombili 2.

L’essentiel des problèmes tourne autour de la solvabilité des habitants, issus pour la plupart de bidonvilles et qui disposent de revenus faibles et précaires.

Il est évident que sans subvention, ces familles n’auraient jamais accès à un tel habitat. Mais il faut veiller à ce que les subventions favorisent la reproductabilité de l’expérience. Il s’agit donc de réduire au minimum les coûts de construction sans réduire la qualité et de trouver des moyens de créer des sources de revenus.

Les recommandations portent sur l’aménagement urbain, l’architecture des maisons, les innovations technologiques, les matériaux et sur la participation des habitants en tant qu’individus et de la communauté toute entière, à la fois pour générer des revenus (à travers le travail dans la construction)et pour que la communauté s’investisse dans les équipements, les services et les activités du site.