07 / 2009
FICHE PROJET
CONTEXTE
La vague migratoire des années ’90 en Italie a relancé la demande de logements pour les couches sociales à faible revenu. Des milliers de personnes sans abri occupent des immeubles dans plusieurs villes.
A l’instar de la situation dans les années ’60, avec l’arrivée des migrants sud attirés au nord par le boom économique, l’exclusion du logement devient la base des revendications sociales et politiques.
Les réponses institutionnelles tardent, mais quelques solutions sont proposées. En général, il s’agit de stéréotypes qui visent à donner un abri, tel que les foyers d’accueil expérimentés sans grand succès dans d’autres pays.
ORIGINES DU PROJET
En s’appuyant sur les échanges d’expériences internationaux favorisés par le Projet Coraux , l’Unione Inquilini et Habitat International Coalition proposent, en juin 1991, la constitution d’un outil capable d’activer la participation des personnes directement intéressées : la Coopérative Coralli (Coraux), à Padova. C’est une coopérative multiethnique et multiculturelle de logements à propriété collective. Au début, cette institution stratégique n’était pas bien comprise par la municipalité et surtout par la droite qui s’y opposa évoquant la création de ghettos.
Les luttes et le lobbying de la mairie, gérée par le centre-gauche, ont permis en 1999 la réalisation d’un premier quartier à Ponterotto.
La coopérative propose aux municipalités, via conventions, de réhabiliter des logements publics vides, dégradés, soit d’en bâtir de nouveaux en suivant les principes de la multiculturalité. Le coût des travaux réalisés est comptabilisé et déduit du loyer. Les logements sont loués aux associés de la coopérative.
OBJECTIFS DU PROJET
Apporter une réponse concrète aux personnes mal logées ou sans logements.
Valoriser l’apport du travail et de la participation des sujets concernés.
Offrir du travail et la possibilité d’une formation professionnelle.
Valoriser un patrimoine dégradé.
Combattre la xénophobie et le racisme par des projets montrant la possibilité pour différentes cultures de vivre ensemble.
Ce projet s’inscrit dans la demande d’expérimentation de nouvelles politiques publiques du logement, et non pas l’abandon en faveur de la subsidiarité du secteur privé .
POPULATION CONCERNEE
Personnes éprouvant des difficultés à avoir accès à un logement décent.
18 familles, composées de personnes en provenance de 12 pays des 4 continents.
MONTAGE FINANCIER
L’Etat donne 30%, et prête 30% à rembourser à partir de l’année 2029. 40% proviennent des membres de la coopérative (épargne, emprunt, autoconstruction).
Le montant des loyers dépend des apports de chacun : plus grande a été la contribution du locataire au début, moins cher est son loyer. Un appartement de 70 m² a un loyer moyen de 250 Euros/mois.
Compte tenu de la participation, et du contrôle des locataires, le coût final du logement a baissé de 30%.
MONTAGE LEGAL
Il n’existe pas de lois de soutien à ce type d’initiative. La coopérative a pu tirer profit des lois suivantes : loi n. 59/92 concernant la gestion des coopératives sociales .. ; loi n.493/93 concernant l’attribution de fonds pour la réalisation de logements sociaux.
Convention passée avec la municipalité pour la gestion du plan de quartier (PEEP) en partenariat avec d’autres acteurs « bâtisseurs »: une autre coopérative, la municipalité, des privés.
PARTENAIRES DU PROJET
Partenariat entre la coopérative, la municipalité et l’Etat. Il faut mentionner aussi l’importance des bons rapports développés avec l’entreprise chargée de la construction, soit la Coopérative Padovana Muratori.
DEROULEMENT DU PROJET
Il s’agit d’un immeuble de 18 logements et quelques espaces consacrés à d’autres fonctions comme, par exemple, un centre social. La taille des logements, ainsi que leur qualité, sont adaptés aux familles.
La construction s’ouvre sur une place à l’intérieur d’un groupe de logements sociaux. Derrière les logements, des jardins communs fournissent des légumes et des herbes pour tout le monde.
Les membres sont des locataires spéciaux étant donné leur droit d’usage perpétuel, transmissible aux héritiers. La coopérative est ici une troisième voie possible entre le marché et le public.
Les futurs habitants, au contraire des projets « clefs en main », ont pu donner leur avis concernant les logements et l’ensemble du site. C’est ainsi que les 18 familles, composées par des personnes en provenance de 12 pays des 4 continents, ont réussi à bâtir solidairement un projet concret avec des logements construits sur base des souhaits et de la culture de ses habitants. Les relations avec le reste du quartier sont bonnes, grâce aux initiatives d’animation et à la présence d’un bon nombre d’enfants, ce qui a contribué à repeupler la zone.
L’expérience de Ponterotto à été réalisée par les sujets directement concernés, appuyés par leur organisation.
Les quelques problèmes rencontrés sont, notamment :
difficultés liées à un certain racisme, plutôt politique et institutionnel que dans le quartier concerné ; manque d’une législation de soutien des expériences novatrices ; difficultés à accéder au crédit pour des sujets qui n’ont pas des propriétés.
Fiche reproductibilité
ELEMENTS SPECIFIQUES A REPRODUIRE
Création d’une coopérative de réhabilitation de logements publics pour répondre au problème de logements de « mal-logés » d’origine étrangère. Les logements sont loués prioritairement aux associés de la coopérative qui ont participé à la réhabilitation.
EXEMPLES EN REGION WALLONNE – Belgique
De nombreuses sociétés commerciales sont créées par des personnes d’origine étrangère et ce dans tous les domaines. Certaines participent à l’amélioration des conditions de vie des personnes étrangères et à la création d’une société multiculturelle. Comme par exemple cette société de nettoyage industriel fondée par une personne d’origine Kurde, qui travaille aussi bien pour le secteur public que pour le marché privé. Cette société permet à de nombreux autres Kurdes de travailler et de faire vivre décemment leurs familles. La qualité du travail accompli participe indirectement à la modification des préjugés envers « les étrangers ».
Dans un autre secteur on peut aussi citer des expériences comme celles de la coopérative d’alimentation Les abeilles. C’est une centrale d’achat liée à la consommation qui propose à ses membres des aliments d’autres pays et d’ici. Ce qui permet aux familles membres de se procurer des aliments en provenance de l’étranger à moindre prix. Les parts qui sont détenues par des familles ne sont pas élevées, ce qui permet à un maximum de personnes d’être membre. De plus, un des objectifs poursuivis est de permettre aux membres de créer d’autres projets comme, par exemple, la mise en place d’un service traiteur pour l’organisation de fêtes, mariages, …
Il y a beaucoup d’associations qui ont pour public les personnes d’origine étrangère. Des guides les recensent, comme par exemple le Guide Social ou encore « Le répertoire des associations africaines de Belgique » réalisé par l’association Le SONGE .
Selon le Guide Social elles sont de trois types :
1. les organisations liées aux pays d’origine ;
2. les organisations du pays d’arrivée qui intègrent dans des structures préexistantes ou non le public immigré ;
3. les organisations de l’imigration nées à l’initiative des personnes issues de l’immigration menant une action de formation et de valorisation.
Différentes formations permettent d’acquérir les compétences pour mener à la création d’entreprises ici ou dans les pays d’origine. Par exemple, les Régies de Quartier, les Entreprises de Formation par le Travail (EFT), et autres organismes d’insertion et de formation, accueillent aussi un public d’origine étrangère et participent à leur insertion socioprofessionnelle. Des financements sont accordés, entre autres, par la Région wallonne pour le travail avec les personnes d’origine étrangère .
Quelques exemples :
l’EFT «Quelque chose à faire» qui vise à optimaliser les chances d’insertion socioprofessionnelle par des actions de formation de type général et professionnel au niveau de la rénovation et de la construction dans le secteur du bâtiment ;
l’Organisme d’Insertion SocioProfessionnel ENAIP à Liège, qui dispense des formations en informatique et en graphisme. Il a favorisé la création d’un centre de formation par un ex-stagiaire au Togo ;
l’Organisme d’Insertion SocioProfessionnelle Le collectif des femmes , qui dispense des préformation et des formations (informatique, couture, gestion de Petites et Moyennes Entreprises, …), a été créé pour répondre au besoin d’encadrement des femmes des étudiants d’origine étrangère ;
en 2000, la Confédération européenne des coopératives de production et de travail associé des coopératives sociales et des entreprises participatives (CECOP) a organisé une formation à la création d’entreprises sociales à destination de chômeurs d’origines italiennes.
ELEMENTS DE REPRODUCTIBILITE
Deux axes sont ici développés : le travail des personnes d’origine étrangère et l’aide aux petites entreprises.
1. L’occupation de travailleurs étrangers fait l’objet de divers textes législatifs. La Région est compétente, notamment, pour la délivrance : des permis travail ; d’autorisation d’occupation et d’autorisation provisoire d’occupation à l’employeur qui souhaite engager un travailleur étranger. En ce qui concerne le statut d’indépendant la loi demande que les personnes étrangères soit titulaires d’une carte professionnelle.
Un avis de la Commission pour l’intégration des populations d’origine étrangère (CIPOE) du Conseil économique et social de la Région wallonne (CESRW) fait état de divers problèmes juridiques, administratifs et pratiques et demande la simplification administrative en matière de demande d’autorisation ou de permis de travail et une législation coordonnée et harmonisée avec les différents niveaux de pouvoirs belges . Au niveau fédéral, le Conseil supérieur de l’emploi (CSE) abonde dans le même sens puisque dans son avis sur la politique communautaire en matière de migration et la mise en Ĺ“uvre de la stratégie européenne de l’emploi, il stipule qu’il est urgent d’intégrer les personnes d’origine étrangère sur le marché du travail en leur offrant enfin des conditions de travail satisfaisantes
Un des objectifs poursuivis par la Région est « d’ouvrir aux personnes étrangères ou d’origine étrangère la possibilité d’être actrices de leur propre intégration » . Les différents acteurs de la politique d’accueil et d’intégration des personnes issues de l’immigration, comme la Direction générale pour l’action sociale et la santé (DGASS) et la Direction interdépartementale d’intégration sociale (DIIS), y contribuent.
L’insertion socio-professionnelle des personnes issues de l’immigration est particulièrement ciblée par l’action régionale . Notamment via : les Centre régionaux d’intégration des personnes étrangères ou d’origines étrangères (CRI) ; le Forem qui coordonne plusieurs projets de formation (par exemple des formations pour les allochtones dans les métiers liés à l’exportation), de sensibilisation des employeurs (par exemple en matière de lutte contre les discriminations à l’embauche, de diffusion de brochures, …
Dans le cadre de son action de lutte pour l’intégration des familles étrangères, 21% des prêts du Fonds du logement des familles nombreuses de Wallonie sont accordés aux familles de nationalité étrangère en 2000 .
2. Concernant les petites entreprises, le Ministre wallon de l’économie a signé, en 2001, une déclaration en faveur des Petites et Moyennes Entreprises reconnaissant l’importance des petites entreprises et le fait qu’il existe encore trop d’obstacles à leur création et à leur croissance.
Deux exemples d’obstacles :
1. le manque de valorisation des ressources et compétences des étrangers . Selon une étude de l’Institut de recherche et de formation et d’action sur les migrations (Irfam), 40% des Africains vivant en Wallonie sont universitaires or seuls 10% d’entre eux sont engagés selon leur compétence. Comme réponse, la Région projette de créer une agence de développement des compétences et une formation destinée aux Africains avec des modules sur la gestion et la création d’entreprises, … . Le programme d’aide au retour volontaire et à la réinsertion positive de l’ONG Coordination et Initiatives pour les Réfugiés et Etrangers (CIRE) permet à des demandeurs d’asile et personnes sans papiers, mais… pour créer une petite entreprise dans leur pays d’origine.
2. les problèmes de concurrence, notamment au niveau de l’accès au marché public d’un montant maximum de 5,5 millions pour les entreprises d’économie sociale et d’insertion qui est prévu par une loi de 1999. Le secteur de la construction estime qu’il y a concurrence déloyale parce que les asbl bénéficient déjà de subventions pour les stagiaires et les encadrants notamment.
Au niveau européen, l’article 2 de la décision du Conseil relative à un programme pluriannuel pour les entreprises et l’esprit d’entreprise, en particulier pour les petites et moyennes entreprises, stipule qu’il faut « simplifier et améliorer l’environnement administratif et réglementaire des entreprises notamment pour favoriser la recherche, l’innovation et la création d’entreprises » .
La Charte européenne des petites entreprises adoptée par le Conseil des affaires générales le 13 juin 2000 et approuvée par le Conseil européen des 19-20 juin 2000 stipule que « les petites entreprises doivent être considérées comme l’un des principaux moteurs de l’innovation, de l’emploi ainsi que de l’intégration sociale et locale en Europe ».
L’avis du Comité économique et social sur la Charte rappelle que « les petites entreprises (…) jouent un rôle (…) en tant que premier laboratoire de formation et d’éducation au travail et au savoir pratique ». Qu’ « il y a lieu de favoriser et de soutenir (…) l’accès des petites entreprises à la formation, (…), à la recherche et à l’innovation (…) » et que « les politiques publiques doivent faciliter l’accès au marché des petites entreprises (…) en soutenant les mouvements associatifs qui opèrent dans le domaine économique » .
La commission dans le cadre de sa politique de l’emploi, a reconnu l’importance de l’économie sociale en tant que laboratoire confirmé de création d’emploi .
Les législations ont dû s’adapter au nouvel esprit d’entreprise créé par les entreprises sociales. Par exemple, en 1991 l’Italie a adopté une loi sur les coopératives sociales, et en 1995 la Belgique a institué la société à finalité sociale (surtout basée sur l’insertion professionnelle de personnes exclus du marché du travail) . La France a créé, en mai 2001, un nouveau statut coopératif : la société de coopérative d’intérêt collectif (SCIC) pour permettre, notamment, de mutualiser les moyens de plusieurs entreprises au niveau régional et d’associer à la gestion du projet les bénévoles, les usagers, les salariés, ainsi que d’autres parties prenantes .
luta contra a exclusão, papel do Estado, ator social, imigrante, inserção profissional, participação dos moradores, rehabilitação da moradia
, Itália, Padova
QUELQUES REFERENCES ET ADRESSES UTILES
Sur Coralli
Habitat International Coalition, Building the city with the people, Mexico, 1997, pp.184-186
Projet Coraux. Vers un réseau européen multiculturel pour le respect du droit à habiter, DPH Documents de travail n°59, p.75
Loi du 8 novembre 1991, n.381 – Réglementation des Coopératives sociales
ORGANISMES
Internationaux
Habitat International Coalition (HIC) - Eldridge Jerry - HIC General Secretariat - P.O. Box 34519 - Groote Schuur 7937 - South Africa – Tél. :0027214474704 Fax : 0027214474741 - E-mail: hic
Site du Focal point Europe d’Habitat International Coalition : habitants
Unione Inquilini – via Bettella, 2ter – Padova – Italie – Tél. : 00.39.049691771 – Fax : 00.39.049617672 – E-mail : Unione Inquilini
ADIE - L’association pour le droit à l’initiative économique (ADIE) finance la création d’entreprises ou de micro-activités par des personnes sans emplois ou étrangères qui n’ont pas l’accès au crédit des services bancaires traditionnels – rue Delambre, 14 – 75014 Paris – France – tél. : 00.33.1.42185787 – fax : 00.33.1.43201950 – e-mail : adie – site : ADIE
CECOP – rue Guillaume Tell, 59/b – 1060 Bruxelles – Tél. : 025431033 – Fax : 025431037 – e-mail : cecop – site : CECOP
Réseau européen d’entreprises sociales d’insertion (RESI) – même adresse que CECOP
Réseau européen des villes et régions de l’économie sociale (REVES) – même adresse que CECOP – Objectif principal : stimuler de nouvelles perspectives d’emploi et un développement durable – site : REVES
European network of social integration entreprise (ENSIE) – même adresse que CECOP
Réseau d’universités et de centres de recherches sur l’émergence d’entreprises sociales en Europe – L’émergence des entreprises sociales en Europe (EMES) – site : Emes
Belges
Fédération des centres régionaux d’intégration – route de Gembloux, 500 – 5002 Saint Servais – Tél. : 081732240 – Fax : 081736001
CIRE – rue du Vivier, 80 – 1050 Bruxelles – tél. : 026297722 – Fax : 026297733 ou rue Darchis, 10 – 4000 Liège – tél. : 042301310 – Fax : 042301319
Le SONGE - Claire Kupper - – rue du Pré, 94 – 1190 Forest – Tél. : 024747448 – E-mail : claire Kupper
Quelque chose à faire – rue de Monceau-Fontaine, 42/4 – 6031 Monceau-sur-Sambre – Tél. : 071317852 – Fax : 071328740 – E-mail : Quelque chose à faire – Site : Quelque chose à faire
Les abeilles – Chaussée de Wavre, 504 – Hall 14 – Parc artisanal de Gastuche – 1390 Grez-Doiceau
Collectif des femmes – Madeleine Niringiyimna – rue des Sports, 19 – Tél. : 010474769 – Fax : 010472984 – E-mail : collectif femmes
ENAIP – quai Saint-Léonard, 44 – 4000 Liège – tél. : 042279085
Le site econosoc - Econosoc est un site portail dédié à l’économie sociale et au secteur associatif belge. Econosoc tire son nom du tiers-secteur que nous représentons: l’ECONOmie SOCiale. La gestion du site est assurée par AGES qui est à l’origine de cette initiative et assume le rôle de webmaster. Agence-conseil en économie sociale - 22, rue de Steppes - 4000 LIEGE - Tél.: 04/227 58 89 - Fax: 04/227 58 13 - ages@skynet.be
Région wallonne – Division de l’action sociale et des immigrés – avenue Gouverneur Bovesse, 100 – 5100 Namur – Tél. : 081327351 – Fax : 081320409 – E-mail : m.villan
CESRW – rue du Vertbois, 13c – 4000 Liège – Tél. : 042329811 – Fax : 042329810 – e-mail : CESRW – site : cesrw
Publications
Françoise Lannoy, L’immigration en Belgique. Effectifs, mouvements et marché du travail, Ministère fédéral de l’emploi et du travail, 2000
De l’exclusion à l’insertion, DPH Passerelles, Ritimo/FPH, N° 3, octobre 1993, pp.19-24
Guides destinés à promouvoir l’accès des PME, des artisans et des entreprises à finalité sociale aux marchés publics, Fondation Roi Baudouin, 2000
Textes
Loi du 30 avril 1999 relative à l’occupation des travailleurs étrangers – MB 21 mai 1999 et Arrêté royal du 9 juin 1999 – MB du 26 juin 1999
Loi du 19 février 1965 relative à l’exercice par les étrangers des activités professionnelles indépendantes et modification du 2 février 2001
Région wallonne, Décret relatif à l’intégration des personnes étrangères ou d’origine étrangère, 4 juillet 1996 – MB du 3 septembre 1996 p.23349
Charte de petites entreprises
Tous les textes et formulaires en matière de travail des étrangers sont disponibles auprès de la Direction de l’Emploi et de l’immigration – Place de Wallonie, 1 – 5100 Namur – Tél. : 081334310 – Fax : 081334322 – e-mail : l.annoye
Entrevista
AUTEURS DE LA FICHE
Cesare Ottolini, président de l’Unione Inquilini
AUTEUR MORAL
Coopérative Coralli
Giuseppe la Biunda
Via Morandini, 26
35100 Padova
Tél./Fax : 00.39.049714631
E-mail : corali
Habitat et Participation - Place des peintres 1/004, 1348 Louvain-La-Neuve, BELGIQUE - Tél. (32) 10 45 06 04 - Fax (32) 10 45 65 64 - Bélgica - www.habitat-participation.be - hep (@) tvcablenet.be