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diálogos, propuestas, historias para uma cidadania mundial

Différences et inégalités territoriales, quel lien avec la mobilité ?

2002

Les notions de ville solidaire, de ville citoyenne … la recherche des « équilibres » urbains, de « l’équité » territoriale, d’homogénéisation des secteurs, d’intégration sociale et urbaine des quartiers, la « solidarité territoriale », etc. sont de plus en plus présentes dans les documents, procédures, lois etc. de planification de la ville et des transports. Les SDAU récents, les PDU, la LOV, les PLH, Contrats de Ville, etc. font usage de ces termes sans pour autant parler d’inégalités à résoudre. Par ailleurs le rôle actuel des associations et autres groupes issus de la société civile rend possible une autre manière de percevoir ce qui peut relever de la notion d’inégalité.

Mais si de manière générale on est plutôt en présence de différences qui posent des problèmes urbains ou d’équilibres fonctionnels, à quel moment ces différences deviennent-elles des inégalités ? Pour qui ? Quand ? Comment s’inscriventelles dans les politiques publiques ? Quelles réponses sont avancées? Qu’est-ce qui est fait en réalité ? A quel moment les « inégalités » ou disparités quantitatives (ou qualitatives sont un « atout collectif » ? Comment se négocie (ou pas) le rééquilibrage ? Comment ces « inégalités » ou « disparités » s’inscrivent-elles ou son-elles prises en considération (hier et aujourd’hui) dans les procédures de planification réglementaires ou pas. ?

C’est à ces questions que l’on voudrait répondre dans le but de clarifier la notion d’inégalités/différences sous tous les points de vue (social, économique, territorial…), de faire un bilan des objectifs de la planification urbaine au regard de ces approches ou « perceptions » d’inégalités ou disparités sociales, urbaines, territoriales, financières, de mise en oeuvre, de faire un point sur les moyens préconisés et leur traduction territoriale, de mettre en relief ces moyens et leur mise en oeuvre dans le temps, ainsi que les formes de « négociation » déclenchées.

Les principaux objectif de la recherche sont :

• Clarifier la notion d’inégalité, mais aussi les termes qui lui sont afférents tels que disparité, ségrégation, exclusion, relégation, à travers le maximum de points de vue (social, économique, territorial…) ;

• Faire un bilan des objectifs de la planification urbaine au regard de ces approches ou perceptions d’inégalités ou disparités sociales, urbaines, territoriales, financières, de mise en oeuvre ;

• Faire un point sur les moyens préconisés et leur traduction territoriale ;

• Mettre en relief ces moyens et leur mise en oeuvre dans le temps, puis les formes de négociation déclenchées.

Au delà de ces objectifs, il s’agit aussi de répondre plus explicitement à des questions clés : À quel moment ces différences deviennent-elles des inégalités ? Quand peut-on parler d’inégalité ou de ségrégation, de différenciations socio-spatiale ou de relégation ? Pour qui ? Comment les acteurs locaux et la planification se saisissent-ils de ces questions ? Comment s’inscrivent-elles dans les politiques publiques ? Quelles réponses sont avancées ? Qu’est-ce qui est fait en réalité ? À quel moment les inégalités ou disparités quantitatives (ou qualitatives) sont-elles un « atout collectif » ? Comment se négocie (ou pas) le rééquilibrage ? Comment ces inégalités ou disparités s’inscrivent-elles ou sont-elles prises en considération (hier et aujourd’hui) dans les procédures de planification, réglementaire ou pas ?

Cette recherche s’inscrit dans un contexte de mise en cause généralisée de l’efficacité de la planification urbaine et des politiques publiques face à des grands enjeux tels que la maîtrise de l’étalement urbain, la lutte contre l’exclusion sociales et spatiale, etc. .

Dans ce cadre, l’analyse de cette problématique dans l’aire urbaine de Lyon semblait pertinente car sur ce territoire se sont développées et se développent, puis se mettent en oeuvre une longue et importante liste de procédures et d’actions spécifiques depuis les années 60. Plus récemment, en dehors des démarches de planification en préparation comme le SCOT et la DTA, l’agglomération lyonnaise et son aire urbaine disposent de démarches innovante : un POS communautaire, la mise en oeuvre du PLH, etc. Par ailleurs, cette agglomération possède des enquêtes diverses et comparatives dans le temps, comme des enquêtes ménage-déplacements, etc.

Le travail s’est basé essentiellement sur l’analyse des documents officiels de planification (des années 60 à nos jours), mais aussi sur des documents d’orientation des politiques publiques, ainsi que sur des entretiens auprès d’un liste-test d’acteurs locaux et nationaux (élus, chercheurs, planificateurs…). Une analyse bibliographique et conceptuelle a été aussi développée, ainsi que le traitement des données basiques, permettant d’appréhender la réalité et les perceptions véhiculées.

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