Une entreprise de teinture décide de réduire la pollution, la consommation d’énergie et le gaspillage

Sensible à de tels constats effectués dans son entrepriuse portant dommage à l’environnement, Grégoire Verhaeghe, chef d’entreprise d’une teinturerie tourquennoise, décide de modifier les méthodes de teintures traditionnelles pour réduire la pollution, la consommation d’énergie et le gaspillage. Atteindre un tel objectif nécessite un investissement important sur les machines, les matériels à utiliser et les produits.

Grégoire Verhaeghe va travailler en collaboration avec EDF pour l’équipement lourd de l’entreprise : il achète une chaudière à gaz pour limiter les rejets de fumée polluante. Il limite également sa consommation d’eau en utilisant des colorants de première qualité ce qui lui permet de ne plus utiliser de solvants. Il investit dans une machine qui lui permet de réutiliser les bobines de fil.

Tous les moyens sont bons : récupération de l’eau de pluie, récupération des calories des rejets chauds pour le chauffage de l’entreprise, utilisation d’une éolienne (fournissant 10

de l’électricité). Dans l’entreprise, chaque problème a une solution.

Bien évidemment, pour que cette " bio-entreprise " fonctionne, la participation active des salariés étaient absolument nécessaire. Chaque décision concernant le fonctionnement et l’organisation des techniques de l’entreprise doit recevoir l’accord de tous, le poste qui doit changer est modifié en collaboration étroite avec le salarié qui l’occupe.

Des aménagements de ce type ne semblent pas tellement difficiles à mettre en place. L’entrepreneur réduit ses coûts de production, le client fait des économies et l’entreprise est encore plus compétitive.