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dialogues, propositions, histoires pour une citoyenneté mondiale

Nouvelle gouvernance pour le Japon ?

Résumé d’une étude comparative des associations de quartiers japonaises et américaines

Laure HELAND

06 / 1998

Cette conférence, organisée tout d’abord à l’échelle nationale, attire aujourd’hui la curiosité intéressée des Etats voisins (de nombreux participants canadiens) et plus lointain, avec en particulier des participants japonais. Ces derniers se sont intéressés aux expériences des associations de quartiers américaines dans le cadre de leurs recherches pour le compte de l’Institut de Recherche pour le Gouvernement Local (RILG). Ces recherches doivent aboutir à une étude sur les compétences d’auto-gouvernance des organisations locales, avec une comparaison entre les expériences des Etats-Unis et du Japon.

Les associations de quartiers Japonaises contemporaines sont devenues moins autonomes au cours de ces dernières années. Alors que la plupart des associations de quartiers aux Etats-Unis sont des associations volontaires initiées par la participation active de résidents individuels, les associations de quartier Japonaises sont contrôlées par les bureaucraties administratives centrale et locale. En dépit d’une telle différence dans les caractéristiques organisationnelles, elles ont quelques similarités : elles remplissent toutes les deux la fonction/tiennent lieu de plus petite unité de communauté oeuvrant à l’amélioration de la qualité de la vie quotidienne de ses constituants. « Les premiers résultats de cette étude ont permis de comparer des exemples de statuts officiels adoptés par les associations de quartiers au Japon et aux Etats-Unis. Il s’agit de mieux connaître les méthodes de management des homologues américains. Résultant de cette étude, deux types différents de statuts ont été trouvés : les statuts d’associations de quartiers américaines ont tendance à être plus orientés vers la communication, donnant la priorité au détaillement du processus de prise de décision et de consensus, une ouverture du management, et une certaine équité dans l’exécution du juste processus. Les statuts des associations de quartier japonaises ont été plutôt orientés vers l’exécution de projets, donnant la priorité à la description du contenu et des méthodes des activités devant être exécutées par les associations de quartiers. Il a également été trouvé que les statuts des associations japonaises s’occupent peu des connaissances politiques générales, comme celles nécessaires pour atteindre un consensus, prendre des décisions et assurer une certaine équité dans la réalisation du processus. Les points intéressants à retenir des statuts des associations de quartiers américaines sont les suivants :

-la définition et les rôles des " membres actifs « ,

- l’insistance sur l’importance de la communication entre les membres et les autres,

- le système dans lequel les obligations des membres du bureau envers l’ensemble des autres membres sont clairement définies,

- et les opinions minoritaires ont la possibilité d’être entendues et respectées avec une opportunité équitable.  »

Mots-clés

quartier urbain, pouvoir, vie associative


, Japon, Etats-Unis

dossier

Gouverner les villes avec leurs habitants

Citoyenneté et proximité

Notes

Fiche réalisée à l’occasion de la 23° « rencontre nationale des quartiers » à Portland, USA, en mai 1998.

Source

Entretien

Entretien avec Tazuko OUCHI

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