Le Mouvement des Femmes de Sarajevo

Le mouvement des Femmes de Sarajevo est une organisation indépendante des partis qui a ses propres statuts et programmes de travail. Il s’est constitué dès le début de la guerre, s’engageant dans les activités suivantes :

- liaison avec les organisations humanitaires de la ville : Croix rouge, Centre international de la Paix, « Nos enfants », « Dodir » (Le contact), le Comité contre l’alcoolisme et la drogue, les invalides, les vétérans...

- hébergement et protection des réfugiés et déplacés, femmes et enfants;

- assistance (financière, médicale, psychologique)aux femmes et jeunes filles maltraitées, violées, déplacées;

- aide aux orphelins de guerre;

- installation de 54 lits dans les locaux d’une école et aménagement d’une ambulance permanente ;

- aide au foyer des orphelins de Bjelave, aux enfants retardés de Mjedenica, hébergement de 100 Tziganes arrivés à Sarajevo...

- distributions de vêtements, de nourriture et de médicaments aux blessés et malades dans les hopitaux et à domicile.

La lutte des Femmes de Sarajevo les expose autant que les soldats aux grenades, snipers, bombardements. Elles travaillent sans horaires, sans téléphone, sans eau ni électicité.

L’action du mouvement est basée sur les principes de l’éthique humaine, avec pour objectif la défense des droits et des intérêts des personnes, dans tous les domaines. C’est pourquoi il s’engage :

- à promouvoir la place des femmes dans une société basée sur le respect, la tolérance et la liberté ;

- à assurer la protection des droits familiaux, de la santé, à assurer la formation des femmes à l’hygiène, l’éducation des femmes et des enfants et une vie plus humaine pour les personnes agées ;

- à aider les réfugiés, handicapés, blessés et malades;

- à fonder des organismes pour l’assistance aux familles et aux femmes;

- à collaborer avec d’autres organismes similaires du pays et de l’étranger, et à renouer des relations avec les mouvements italiens, croates, slovènes, macédoniens, autrichiens et autres ;

- à aider, en tant qu’organisateur de « Dodir » (Le Contact), au retour chez elles des personnes déplacées et réfugiées.