09 / 1993
De nombreuses associations de développement au Sud et au Nord entreprennent des projets ayant désormais comme objectif le développement économique. Ces actions sont portées par les habitants de régions et de pays qui se battent pour sortir d’une situation matérielle précaire. Les objectifs d’une grande partie de ces projets semblent atteints. Ils ont engendrés des changement importants sur la situation économique, sociale et financière des petites et micro-entreprises.
Aujourd’hui, et tout particulièrement dans les pays andins, des emplois directs et indirects sont créés pour et par une population en grande partie marginalisée. Ce secteur de la vie économique augmente la production nationale et est, de plus , un moteur d’innovations au niveau technologique et un générateur de valeur ajoutée.
Les caractéristiques communes de la Bolivie, la Colombie, du Chili, de l’Equateur et du Pérou permettent une comparaison de la mise en oeuvre de différents programmes d’appui aux micro-entrepreneurs.
Leurs problèmes similaires, sur le plan financier, sont la difficulté d’adapter le système financier formel à ces petites structures économiques ainsi que leur manque de fonds initiaux, leurs réseaux de commercialisation très limités, leur manque de garanties, de trésorerie, etc.
Elles promeuvent alors différents instruments de financements tels que les fonds de garantie, les crédits directs, les cartes de crédit, les capitaux à risque, et d’autres moyens appliqués d’une façon professionnelle et en fonction du terrain.
Elles agissent également par contrats avec des associations ou des groupes de producteurs, des banques, des coopératives d’épargne et de crédit, l’Etat et la coopération internationale.
Leurs appuis financiers peuvent être attribués à titre individuel ou colllectif avec des garanties fondées sur la communauté et le principe de solidarité. De plus, ils utilisent des conditions de crédit diversifiés et novateurs qui s’adaptent à la nature et la solvabilité de demande. On observe, en outre, dans beaucoup de cas que ces organisations d’appui et le système financier ont la même politique de taux d’intérêts pour le crédit et la même exigence de sûreté.
Ils sont aujourd’hui de plus en plus puissants et se présentent comme des intermédiaires financiers d’un nouveau type, aptes à envisager de nouveaux modes de développement pour leur pays. Pour poursuivre leur action, ces organismes ont besoin de se moderniser, d’agrandir leurs réseaux, d’être plus sensibles aux évolutions de leur milieu et de faire preuve d’encore plus d’imagination. Ceci afin de trouver un équilibre entre leurs nouvelles idées et des réponses concrètes appropriables par les micro-entrepreneurs.
crédit, institution financière, secteur informel, garantie bancaire, structure d’appui, financement alternatif
, Amérique Latine, Pays andins
Le séminaire de Quito a été l’occasion de réunir des expériences (20)variées de recherche et d’application d’instruments financiers diversifiés pour le financement des entreprises et l’économie populaire. Les facilitateurs de ce séminaire (RAFAF et SOS FAIM)ont été impressionnés par la maîtrise technique des instruments promus ainsi que par la réflexion et le recul que leur pratique suscite.
Compte-rendu, publié sous le titre : "Le financement alternatif : le cas des micro entreprises et des associations de producteurs des pays andins", d’un séminaire qui a eu lieu à Quito, Equateur, en octobre 92.
Compte rendu de colloque, conférence, séminaire,…
NECOCHEA, Wilfredo, RAFAD=RECHERCHES ET APPLICATIONS DE FINANCEMENTS ALTERNATIFS AU DEVELOPPEMENT; SOS FAIM, SOS FAIM, 1993/10 (Belgique)
RAFAD (Recherches et Applications de Financements Alternatifs au Développement) - 1 rue de Varembé, P.O. Box 117, 1211 Genève 20, SUISSE - Tel (19) 41 22 733 50 73 - Fax (19) 41 22 734 70 83. - Suisse - www.rafad.org - info (@) rafad.org