Comment pallier aux problèmes de dégradation et de difficultés d’entretien dûs au rejet des locataires
12 / 1993
Après la réhabilitation du bâti de la cité HLM des Izards I et II (soit 381 logements), nous avons rencontré un nombre important de dégradations sur les travaux réalisés et de très grosses difficultés d’entretien compte tenu du rejet des locataires. Il était donc nécessaire qu’un contact se noue afin, d’une part, de résorber ces problèmes et d’autre part, de pouvoir répondre aux attentes réelles des habitants de la cité. Les partenaires de l’opération étaient : DSQ, CAF, SAP, Club de prévention, OPHLM.
Il s’agissait de connaître mieux tous les locataires -avec l’objectif de cibler plus précisément les familles en difficulté- et de mettre en place un moyen de communication permanent. Il a été imaginé de recruter du personnel dans le cadre de contrats emploi-solidarité (CES)afin d’assurer l’entretien des parties communes et des cages d’escalier d’une part, et d’autre part les relations entre les locataires et l’organisme. Le profil de poste concernait des personnes habitant le quartier et remplissant les conditions d’accès à un CES. Outre le travail de ménage des parties communes, elles devaient avoir un rôle social d’intermédiaire entre les locataires et l’organisme pour tous les petits problèmes liés aux parties collectives : vitres cassées, ampoules grillées, pannes d’électricité, chauffage, etc. Leur action pouvait ainsi permettre le développement de nouveaux liens de voisinage. Une certaine maturité et une bonne connaissance du quartier étaient autant d’atouts indispensables pour mener à bien cette mission.
Ces personnes ont été recrutées au cours de réunions en pied d’immeuble qui se sont déroulées dans le courant du mois de novembre 1991. A cette occasion, nous avons demandé aux locataires quels types d’équipements ils souhaitaient voir mettre en oeuvre dans les parties communes existantes (celles-ci étant systématiquement l’objet d’actes de vandalisme). Nous leur avons également fait part, à ce moment-là, d’une volonté de recruter parmi eux les personnes devant assurer l’entretien ainsi que le relationnel à l’intérieur de leurs bâtiments.
Le financement des CES s’est fait conformément à l’article L.322-4-12 du code du travail (65% à 85% pris en charge par l’Etat suivant les catégories de personnes recrutées. Sur les 10 personnes candidates, 4 ont été retenues. Elles assurent pour l’instant les travaux sur fonds propres (portes d’entrée, interphones, carrelages, peintures des halls d’entrée)sur 4 bâtiments, 157 logements, 19 cages d’escaliers. La part récupérable sur les locataires s’élève à 21 500 F et la part de financement de l’office est de 30%.
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, Francia, Toulouse, Haute-Garonne
Ce personnel non préparé au côté relationnel de sa mission doit être suivi de très près au moment du démarrage de l’opération. Le système des CES nous a paru intéressant puisque ce travail à mi-temps permet une formation complémentaire par des organismes spécialisés tels que ARPASEP ou autres...
Cette fiche a été réalisée dans le cadre de l’évaluation de la politique de réhabilitation du logement social, animée par la Direction de l’Habitat et de la Construction du Ministère de l’Equipement, du Logement et des Transports, Arche de la Défense, Paroi Sud, 92055 Paris-La Défense Cedex 04
Documentación gris
ROURE, ...; PELLISSA, ..., AGENCE NORD OFFICE PUBLIC DE HLM DE LA VILLE DE TOULOUSE (France)
Ville de Toulouse. OPHLM - En raison de l'ancienneté de cette fiche, l'adresse du producteur n'a pu être retrouvée - Francia