11 / 1995
Ce projet concerne quatre villages (environ 2 000 habitants par village), situés à 120-130 km au nord-est de Dakar, une région durement touchée par la sécheresse. La saison sèche y dure de six à huit mois, elle est accompagnée d’un vent étouffant, l’Harmattan. La couverture sanitaire y est très insuffisante et de graves maladies (paludisme, fièvre jaune, variole)y subsistent ainsi qu’une fréquence anormale d’avortements. C’est une région agricole où existent de nombreux groupements (villageois, agriculteurs, éleveurs, maraîchers, jeunes, femmes, comités points d’eau). Ces quatre villages possèdent des terres propices à la culture maraîchère et fruitière. Mais il faudrait augmenter la production afin d’accroître leur autosuffisance alimentaire. Ils ont également besoin de lutter contre la malnutrition en variant leurs productions pour varier la composition des repas. Ce développement devrait permettre, en plus, de créer de nouveaux emplois qualifiants et d’augmenter les revenus par la vente des excédents.
Action
Ces villages se sont donc mis d’accord sur un programme d’équipement des points d’eau. Il s’agit, pour chaque village, d’adjoindre au forage existant une motopompe, de construire une cabine de pompage, de réaliser un petit réseau d’adduction avec réservoir de 50 m³, de construire une borne-fontaine à trois robinets, un abreuvoir de 3,6 m³ et des bassins de stockage de 7 m³ chaque. Cinq visites de contrôle sont prévues. Le projet prévoit également un volet formation pour les villageois qui s’engagent à entretenir les ouvrages réalisés et à une mise en valeur effective des infrastructures maraîchères et fruitières. En contrepartie, ils recoivent une formation sur des questions techniques et de gestion paysanne. Il leur est également proposé des visites d’échanges.
Financement
Le coût global de ce projet avoisine les 400 000 francs français. Les villages financent cette action à hauteur de 11 % du montant des travaux. Le complément financier est apporté par Eau Vive, organisation non gouvernementale française spécialisée dans ce type d’appui. Eau Vive finance sur ses fonds 50 % du complément nécessaire et recheche le reste auprès des pouvoirs publics. Les travaux sont effectués par des sociétés sénégalaises.
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, Senegal, Kébémer
Source : Document rédigé par Eau Vive, accompagné du descriptif du projet, des fiches d’information envoyées par les villages, des devis établis et du programme de formation prévu.
Documentación gris
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