Des actions de développement mises en oeuvre par différents acteurs et pas la moindre existence de réseaux d’échange d’expérience !
02 / 1999
Depuis 1976, l’Union Européenne associe les ONGs à ses actions dans des pays en voie de développement.
La commission européenne a décidé de financer sur sa ligne budgétaire B7-5010 en 1997, une dizaine de projets réalisés par des ONGs européennes et leurs partenaires camerounais. Le montant de sa contribution s’est élevé à 25,8 % du budget total de des projets.
Les actions de coopération concernent les domaines de développement rural de la santé, de l’éducation et des infrastructures. Trois projets bénéficient de financement particulièrement importants :
* le programme triennal 1997-1999 du Service d’Appui au Initiatives Locales de Développement (SAILD)appuyé par deux ONGs européennes"SOS Faim"et"Evangelische Zentralstelle fuer Entwicklungschilfe"(EZE);
* le programme de prévention aux MST-SIDA entrepris par l’ONG"Care Grande - Bretagne"dans la province de l’Est et la ville de Douala, appuyé par le gouvernement du Royaume-Uni ;
* le programme de lutte contre le déboisement dans les provinces de l’Ouest et du Nord-Ouest mené par le centre international pour la promotion de la création (CIPCRE)avec l’appui d’EZE.
Seulement, on ne voit pas à travers la mise en oeuvre des actions de développement par les différents acteurs de changement, la moindre existence des réseaux d’échange d’expériences. Encore moins, la construction d’une"intelligence collective"à disposition de chacun dans son activité quotidienne.
Peut-on nous dire, prouver l’existence d’échanges et en connaître la nature entre dans un premier temps :
1/ les deux projets suivants soutenus par l’UE ?
* le programme d’Appui aux Services de Santé
* le programme de prévention aux MST-SIDA
Et entre, dans un deuxième temps :
2/ ces deux et les autres projets de santé mis en oeuvre entre les différents bailleurs de fonds ?
Il n’existe pas par secteur de coopération une connexion des acteurs de changements qui soit capable de donner la vie à une banque de données locales ou régionales et à un cadre de concertations régulières. A ce niveau, nous évoluons dans un flou artistique qui ne semble pas gêner les bailleurs de fonds.
UE ACP cooperation, international policy, collective equipement, health, training, NGO
, Cameroon
Les différents acteurs de changements au niveau national gagneraient à capitaliser leurs expériences réciproques afin d’optimiser leurs interventions sur le terrain. On gagnerais en efficience et en efficacité.
Ceci est une condition non négligeable pour plus grands impacts des actions mises en oeuvre en appliquant les correctifs nécessaires aux actions antérieures.
Le souci de transformer le cadre de la convention de Lomé en une organisation"apprenante"capable de produire en permanence sa propre compréhension de l’impact de son action.
Au niveau des agents périphériques ou interfaces, la même collaboration est inexistante du fait de l’absence de plate-forme et d’initiative à un partenariat mutuellement bénéfique
Entretien avec un responsable du programme d’appui aux services de santé (PASS)
[Fiche produite dans le cadre du débat public "Acteurs et processus de la coopération", appelé à nourrir la prochaine Convention de Lomé (relations Union Européenne/Pays ACP). Lancé à l’initiative de la Commission Coopération et Développement du Parlement Européen et soutenu par la Commission Européenne, ce débat est animé par la FPH.]
Interview
CANADEL (Centre d’Accompagnement de Nouvelles Alternatives de Développement Local) - BP 3799 Yaoundé. CAMEROUN. Tél. : (237)221 31 40 / 200 38 74 - Fax : (237) 220 55 20 - Cameroon - www.canadelcam.org - contact (@) canadelcam.org