Le PGI, programme Général d’Information de l’UNESCO et la recherche de fonds

L’objectif de la Neuvième session du Conseil intergouvernemental du Programme général d’information de l’Unesco (PGI), qui s’est tenue à Paris, du 16 au 19 novembre 1992, était de passer en revue les activités menées par le PGI, et en particulier de donner un avis sur le nouveau projet de "Plan stratégique à long terme".

Selon le Directeur général, le projet de Plan stratégique devait être axé sur les grands problèmes du monde contemporain: la sauvegarde de la mémoire du monde, l’éducation et l’apprentissage; le développement humain, la gestion de l’environnement, et le transfert de connaissances pour la prise de décision. L’action de l’Unesco devait tenir compte des besoins des pays les moins avancés, de l’Afrique et des femmes. Il énonçait cependant que les crédits prévus par le budget ordinaire de l’Unesco n’étaient pas suffisants pour assumer la réalisation du programme, situation due en partie au tournant des partenaires traditionnelles de l’Unesco en matière d’appui multilatéral, notamment les Etats-Unis.

Par rapport à cette situation, les délégués (représentants des 30 Etats membres du Conseil), ont souligné la nécessité d’intensifier la collaboration avec les autres programmes intergouvernementaux, et avec les ONG compétentes. Le Conseil a recommandé que "de nouveaux mécanismes de financement extrabudgétaire complémentaire soient explorés, en particulier par la confrontation des propositions de projets et des objectifs des donateurs potentiels ou privés".

Pour aider le Conseil intergouvernemental à rechercher ces ressources, le PGI a organisé un "Forum sur la recherche de fonds en faveur des activités d’information", qui s’est tenu à Paris les 21 et 22 juin 1993.

Les participants étaient des experts en recherche de fonds, des représentants des ONG qui reçoivent des subventions du PGI pour leurs activités d’information, ainsi que des membres du Bureau du Conseil Intergouvernemental du PGI et des membres du Secrétariat de l’Unesco.

Pendant la réunion, les interfaces entre bailleurs de fonds et demandeurs de fonds ont été analysées, ainsi que des possibilités de resserrement de partenariats. Les participants ont proposé au PGI d’insister sur une meilleure définition de sa mission générale à long terme, et sur des "méthodes plus énergiques d’établissement de relations avec les sources privées de financement telles que les fondations". Il a été conseillé au PGI de concevoir ses projets "en ayant en vue à la fois les intérêts des pays bénéficiaires et ceux des institutions de financement".

Les participants ont également proposé deux approches nouvelles: rechercher des sources de financement entièrement nouvelles (fondations, organisations philanthropiques, entreprises et bienfaiteurs individuels); et "consacrer une partie des sommes allouées à des projets de développement, à intégrer une composante information dans chacun de ces projets".